lundi 30 novembre 2009

En décembre, les 19&20 showent !

Parce qu'il n'y a pas qu'un seul marché à Noël, faisons place à celui de l'art qui aura lieu place de la Bourse à Strasbourg.

Une autre culture ?







(cliquez pour agrandir l'image)

vendredi 27 novembre 2009

Strasbourg ferme son aéroport !

Il y a quelques mois maintenant, je suis allé chercher quelqu'un à l'aéroport international de Strasbourg-Entzheim, un samedi à 14h30. Et bien, un samedi à 14h30, il y a probablement plus de monde à l'aérodrome du Polygone qu'à l'aéroport international de Strasbourg-Entzheim. Ce jour là, pas d'autres arrivées avant 15h et des poussières et le départ suivant devait être aux alentours de 16h. Autant dire, le calme plat.

Bref, j'ai pu constater que, soit le développement des transports aériens n'avait pas encore atteint l'aéroport international de Strasbourg-Entzheim, soit il l'avait déjà fui.

Il faut dire que depuis l'affaire DHL en 1996, puis le départ de Ryanair en 2003, suite au recours de Brit Air, filiale d'Air France, la situation de l'aéroport international de Strasbourg-Entzheim périclite.

Que l'aéroport international de Strasbourg-Entzheim disparaisse ne me paraît pas choquant en soi, même si, en termes d'image, la ville de Strasbourg a du mal à le concevoir, elle qui se veut capitale de plein de choses, y compris de l'Europe.

Ce qui me fait décoller de mon siège, c'est plutôt le traitement de cette longue agonie et l'acharnement thérapeutique à coup d'aides publiques. Pourtant, à regarder les chiffres de la fréquentation, l'issue paraît inéluctablement fatale. 2 037 000 passagers en 2006, 1 333 000 en 2008 et prévision de 1 163 000 pour 2009 !

Mais comme c'est si souvent le cas, quand ça va mal, on rafistole comme l'on peut plutôt que de prendre des décisions plus radicales.

En l'occurrence, pourquoi ne pas prendre la décision de fermer l'aéroport international de Strasbourg-Entzheim, décision certes difficile à prendre mais courageuse et faire d'une faiblesse d'aujourd'hui une force pour demain ?

Imaginons : Strasbourg renonce à son aéroport. Strasbourg, capitale de l'Europe, s'engage pour un environnement à l'empreinte carbone réduite. Strasbourg dit non aux avions, mais Strasbourg vous attend et Strasbourg ira vous cherchez où que vous arriviez. Ça a de la gueule, non ??


Vous devez vous dire que Le Strasbourgeois délire, qu'il a du plomb dans l'aile ? Je ne crois pas. Au contraire. Explications :

- De Bâle-Mulhouse à Francfort, existent 6 aéroports (EuroAirport, Stuttgart, Francfort, Karsruhe/Baden, Entzheim et Lahr).

Au total, dans un rayon de 240 km, on en dénombre une douzaine.





© i-strasbourg.com 2005






- Bâle attire plus de 4 millions de passagers, Stuttgart près de 10 millions, Francfort plus de 50 millions et Baden est au même niveau que Strasbourg en termes de fréquentation.

- Depuis 2007, les lignes au départ de Strasbourg et à destination de Moscou, Vienne, Munich, Istanbul et Milan ont fermé.

- La ligne vers Bruxelles est fortement concurrencée par des TGV spéciaux lors des sessions parlementaires.

- Il n'y a que 12 destinations internationales contre 73 à Bâle-Mulhouse.

Pas la peine d'en dire plus. Ça va mal.


Mais quand ça mal, on accuse les autres, c'est tellement plus facile. Les méchants suisses et allemands qui osent concurrencer de manière déloyale notre tout beau et tout joli aéroport. Cependant, la concurrence est la même pour eux, mais ils se développent, c'est bizarre, vous ne trouvez pas ?

J'ai même lu que la navette Lufthansa (6 départs quotidiens de Strasbourg et à destination de Francfort) agissait "comme « prédateur » des lignes opérées par les compagnies aériennes depuis l'aéroport de Strasbourg." Depuis que j'ai lu ça, j'évite de croiser, surtout la nuit, cette navettus horribilis, monstre aux longues dents jaunes et blanches.

Arrêtons 5 minutes de se foutre de la gueule du monde et de taper sur les autres. Ce ne sont pas les suisses et les allemands, mais les riverains de l'aéroport international de Strasbourg-Entzheim (ils étaient 15 000 dans les rue de Strasbourg le 14 septembre 1996 répondant à l'appel de l'Union pour la fermeture de nuit de l'aéroport de Strasbourg-Entzheim) qui ont fait virer DHL.

Ce ne sont pas les suisses et les allemands, mais Air France qui a fait dégager Ryanair en 2003, à Baden justement (juste pour se faire du mal, en 2002, Ryanair transportait 15 000 personnes par mois vers Londres, 3 500 aujourd'hui avec Air France).

Ce ne sont pas les suisses et les allemands, mais Air France qui, préférant alimenter ses "hubs" de Paris CDG, Amsterdam et Lyon, ne cherche qu'à obtenir la meilleure rentabilité au siège sans passer par une augmentation du nombre de passagers ou des destinations au départ de Strasbourg, aboutissant au final à la fermeture de lignes nationales.

Et pourtant, les politiques s'entêtent à coups de millions d'euros. Ils financent l'installation de la gare d'Entzheim aéroport pour rejoindre le centre ville en 9 minutes, avec 4 fréquences par heure dans les 2 sens de 5h30 à 23h30, avec une liaison piétonne semi couverte de 120 mètres permettant d'accéder directement des quais de gare à l'aérogare. Ils financent des plans stratégiques de développement de l'aéroport et notamment, mais attention à ne pas rire, "une action de lobbying auprès d'Air France afin d'améliorer la qualité de service et de rendre la politique tarifaire plus attractive" (source, Le Strasbourgeois), comprenez, faites un sourire au passager et baissez un peu vos tarifs et on vous filera plein de thunes.

Et pourquoi ne pas financer, sérieusement, intelligemment, avec un cadencement réfléchi, le développement de navettes, par cars ou trains régionaux et/ou binationaux, vers les aéroports suisses et allemands et de décider, courageusement, de fermer l'aéroport international de Strasbourg-Entzheim ?

En termes d'image, la fermeture serait moins désastreuse que celle qu'a, aujourd'hui, le pauvre touriste arrivant à l'aéroport de Baden et cherchant une navette pour Strasbourg. Il peut toujours chercher, il n'y en a pas. Enfin si, mais privée et sur réservation préalable.

A l'EuroAirport de Bâle-Mulhouse, il y a bien une navette qui vous amène à la gare de Mulhouse, mais après une certaine heure, il n'y a plus de train pour Strasbourg. Et vous dormez à la gare, c'est chouette, non ???

A mon avis, en termes d'image, de telles mésaventures sont dévastatrices pour Strasbourg, bien plus que ne pourrait l'avoir la fermeture de l'aéroport international de Strasbourg-Entzheim.


Et vous, qu'en pensez-vous ?

mercredi 18 novembre 2009

Strasbourg, de la culture pour tous les jours, pour tous les goûts !!!

Ben oui, y a pas de mal à se faire du bien.

Une fois n'est pas coutume, sur ce blog, je vais mettre en avant un point positif de Strasbourg… son offre culturelle.

En naviguant sur le site de la Ville de Strasbourg, voici ce qu'il nous est proposé :

Musique - Orchestres et ensembles instrumentaux : Choeur de Chambre de Strasbourg, La Chapelle Rhénane, Orchestre Régional de Jazz d’Alsace, Parlement de musique, Percussions de Strasbourg, Conservatoire, Volutes, Ateliers d'écoute musicale à l'Escale, l’Association des Jeunes Artistes Musiciens, Ensemble Linéa, Amis de la musique sur instruments anciens, Accroche Note, Alcor, Orchestre philharmonique de Strasbourg

Musique - Musiques actuelles : La Salamandre, Molodoï, Zénith, Laiterie Artefact, Salle du Cercle, Pôle Sud

Musique - Musique classique et contemporaine : Cité de la Musique et de la danse, Opéra national du Rhin, Palais de la musique et des congrès

Musées : Musée historique, Cabinet des estampes et des dessins, Musée de l'œuvre Notre Dame, Musée zoologique, , Musée des beaux-arts, Musée alsacien, Auditorium des musées, Musée archéologique, Musée des arts décoratifs, Musée d'Art Moderne et Contemporain, Centre International de l'Illustration Tomi Ungerer

Théâtre : Le cube noir, le Taps Scala, Pôle Sud, La Friche laiterie, TNS, La maillon, TJP, Au camionneur, Molodoï, Théâtre alsacien, Choucrouterie, Le Kafteur

Danse : Pôle Sud, Ecole de danse de Strasbourg, Cité de la musique et de la danse, Ballet de l'opéra national du Rhin, Le maillon

Cirque : Graine de cirque, Le maillon, TJP

Animations : Débats – savoirs en commun, Journées du patrimoine, Le Village culturel, Place des arts, L’Ill aux lumières, Eté cour, été jardin

Festivals : Festival Enfant-phare, Festival Premières, jeunes metteurs en scène européens, Champs Libres, Jazz d'or, Strasbourg Méditerranée (biennale), Le Printemps des Bretelles, Nouvelles Strasbourg danse, Musica, Festival des Artefacts, Les Nuits électroniques de l'Ososphère, Contre-Temps, Strasbourg jazz festival, Les Rencontres du saxophone, Les Nuits Européennes, Les Nuits Européennes, Les Giboulées de la Marionnette, Voix et route romane, Festival de Musique de Strasbourg,

Rencontres littéraires : Les poétiques de Strasbourg, Parlement des philosophes.















Photo© Imageartof


Evidemment, d'aucun trouveront que ça ne suffit pas et qu'à Paris, Londres, Berlin, Bruxelles ou Barcelone, l'offre culturelle est sans commune mesure avec celle de Strasbourg. Je ne peux pas être totalement en désaccord avec eux sur ce point et je serais malhonnête de penser que Strasbourg est largement au-dessus du lot… mais quand même, ne boudons pas notre plaisir.

Pour connaître plusieurs citadins, ou non, qui profitent de cette grande nébuleuse culturelle, ils reconnaissent que Strasbourg est plutôt une ville culturellement agréable avec une offre riche.

Alors bien sûr, rien n'est jamais parfait, les meilleurs chœurs et orchestres philharmoniques du monde ne viennent pas forcément dans notre ville, les grands acteurs de théâtre préfèrent Paris à Strasbourg, Bâle ou Baden-Baden attirent Giacometti ou Les Impressionnistes, mais pas la capitale strasbourgeoise

Je ne peux que le regretter et j'en ignore les raisons.

C'est vrai qu'il faut être à l'affût de ce qu'il se passe, se renseigner, parfois se dépêcher de réserver ses places, mais en se donnant un tout petit peu de mal, on trouve de quoi s'occuper toute l'année, sans avoir forcément besoin de payer une fortune.

Mais Le Strasbourgeois ne serait pas Le Strasbourgeois s'il ne terminait pas cet article par une critique, en l'occurrence, celle des cinés.

J'ai connu Strasbourg avec ses trois cinémas rue du Vieux Marché aux Vins, Le Club, le Méliès et le fameux Cinébref (j'étais trop jeune à l'époque pour avoir le droit d'y rentrer, mais regardais les titres des films dans les DNA) et l'UGC Capitole rue du 22 novembre. Les arrivées du Pathé Brumath puis du Ciné-Cité leur ont été fatales.

Ayant vu disparaître toutes ces salles, je me suis dit qu'une ville sans cinés, c'est triste.

Vous l'aurez compris, je suis un fervent défenseur du Star et du Star St-Ex (et même du Vox ! malgré l’absence de VOST – eh oui, Le Strasbourgeois est multilingue !) et ne mets jamais les pieds au Ciné-cité.

Mais bon, faut bien reconnaître qu'on n’est pas toujours bien assis, les copies ne sont pas toujours d'excellente facture, les écrans parfois minuscules et pour les "petits" films, il vaut mieux y aller immédiatement sans attendre l'éventuelle deuxième semaine au risque de les louper.

Pourtant je continue à les fréquenter pour ne pas les voir fermer.

Et dans ces petits cinés, au moins, on peut y pisser, avant, pendant et après la séance.

Ce n'est pas le cas partout, en tout cas, pas au Ciné-Cité !!!

dimanche 8 novembre 2009

2500 € de bonheur !

Cela fait longtemps (si je peux parler de "longtemps", vu que je n'ai même pas 1 mois...) que j'ai envie de me faire un petit article sur les promoteurs immobiliers de Strasbourg.

Clairement, je manque pour l'instant d'informations (mais je cherche) pour vraiment pondre un article très pointu sur ce métier, ses règles, ses lois, ses rapports avec la politique, l'économique, l'environnement, etc. Alors je vais simplement, pour lancer le thème et le débat, comparer deux types de rues de Strasbourg. Ainsi les faits seront justes, propres, nets, ne mettront personne en cause sans preuve, et proposeront uniquement des idées sans trop critiquer (pour cette fois).

Je suis en effet passé récemment par la rue de Reims, et je fus tout à fait charmé par l'endroit : devant chaque immeuble, un petit jardin d'environ 4 mètres de profondeur (sur toute la largeur de l'immeuble) offre aux résidents du rez-de-chaussée un spot de verdure tout fleuri, biquet, mignon, et arboré avec goût !












J'y ai humé du figuier, me suis photographié devant un palmier (véridique), ai observé (discrètement, nous sommes en ville, tout de même !) une famille en plein barbec urbain. J'ai retrouvé l'esprit des villes du nord : Londres, Bruxelles, Dublin, où la nature se fond dans la ville pour la rendre plus chic (la brique très présente du quartier n'a fait qu'ajouter à la comparaison évidemment).

Et puis j'ai poursuivi mon chemin et suis arrivé route de l'Hôpital, entre l'Hôtel de Police et l'arrêt de tram du Schlutfeld. J'y ai découvert un nouvel immeuble dont la représentation que je me faisais était basée sur le souvenir du panneau 3D très prometteur du promoteur : un immeuble moderne, design, avec de grandes terrasses fleuries voire arborées, entouré de parcs et de personnages en costard ou tailleur (oui, oui).

La réalité dépasse souvent la fiction. Mais pas là. Les terrasses étaient grisâtres, les parcs absents, les costards bien sûr inexistants. Et surtout, l'immeuble paraissait toucher la route et ne laissait qu'un micro-trottoir de quelques dizaines de centimètres de large.

Le lieu qui n'invite définitivement pas à la promenade...

Un peu comme plusieurs rues de Strasbourg, finalement (la rue de Mulhouse détenant sans doute la palme de la glauquitude, les derniers arbres et baraques mignonnes étant tombés il y a 3 ou 4 ans).

Alors pourquoi ne pas construire "façon rue de Reims", avec une petite aire de pelouse entre l'immeuble et la rue ?















Eh bien une vue aérienne parle d'elle-même...

Si l'on considère les 4 mètres sur 10 de jardin "perdus" pour l'habitable et le prix moyen du mètre carré à Strasbourg, le calcul est simple ! Cela nous fait 40 mètres carrés à... disons 2500 € (pour Neudorf), c'est à dire 100 000 €... par étage... que l'on multiplie par 4 voire 5, soit 500 000 €, au minimum (3,3 millions de francs, pour les anciens) !!

Mais voilà. La rue de Reims sera pour toujours une rue agréable à vivre ou simplement à arpenter pendant que la rue de Mulhouse restera une rue de passage (en courant, de préférence !)

Ne connaissant pas les tenants et aboutissants du sujet, j'en reste là, bien que j'ouvre la discussion :
- la capitalisation d'un seul homme (espérance de vie moyenne de 83 ans) doit-elle passer devant celle d'une ville de 500 000 habitants (sur plusieurs siècles) ?
- travailler sur l'avenir et construire un projet d'envergure, une ville à la qualité de vie irréprochable, ne passe-t-il pas devant quelques mètres carrés à encaisser vite fait mal fait ?

Les commentaires sont ouverts...

jeudi 5 novembre 2009

Le Strasbourgeois passe une vitesse et fait un tête-à-queue, mais l’Alsace gagne son rallye !

La décision de la Fédération française du sport automobile, très attendue (pas par Le Strasbourgeois), est tombée mercredi 28 octobre 2009 : c'est en Alsace que se disputeront les rallyes de France 2010, 2011 et 2012.

Pour 2010, en chiffres ça donne ça : 1 327 km entre cols vosgiens et chaussées de plaine, dont 344 km de spéciales et 983 km de routier (source : Le Strasbourgeois).







Photo©Didier Vereeck

Le dossier alsacien a été préféré à l'unanimité à celui de la Corse. Le sextuple champion du monde, Sébastien Loeb, va ainsi pouvoir conduire "à la maison" dès la saison prochaine. La décision de choisir l’Alsace s’explique "en examinant notamment les apports financiers des collectivités territoriales" (ben voyons… sont pas fous à la Fédération), précise la Fédération (des subventions annuelles pour un total de 1,5 million d'euros, promises, pas encore votées, par les collectivités alsaciennes).

"Cette décision contribuera au rayonnement de l'Alsace dans le monde", estime de son côté le président du conseil régional, l'UMP André Reichardt pour qui "cet événement populaire induira des retombées économiques très importantes" pour l'Alsace.

Si moi, Le Strasbourgeois, j'ai bien tout suivi ces dernières semaines, je récapitule pêle-mêle : le super-géant-sapin-de-Noël-qui-vient-d'être-coupé-et-qui-est-tellement-grand-que-c'est-le-deuxième-plus-grand-du-monde-après-celui-de-Rockfeller-Center-de-New-York, le marché de Noël exporté au Japon, le pavillon de l'Alsace à l'exposition universelle de Shanghai 2010, les peut-être matchs de l'Euro 2016 à la Meinau et maintenant le Rallye d'Alsace…

Amis Strasbourgeois et Alsaciens, planquez-vous…, d'ici peu, le monde entier va débarquer sur notre belle terre, entre Vosges et Rhin.

Faudra sortir avec un parapluie solide tellement qu'il va y avoir de retombées économiques vu le sûr-et-certain-méga-rayonnement-dans-le-monde.

Alors pourquoi, vous dites-vous, Le Strasbourgeois râle-t-il encore alors que sa ville et sa région se mettent en avant ?

Parce qu'il s'en tape du rallye d'Alsace (ben oui il fait du vélo), parce que ça va coûter un max de thunes aux collectivités (1,5 x 3 = 4,5 M€ au minimum), parce que le championnat du monde des rallyes reste une compétition anecdotique avec 60 000 licenciés à la Fédération française du sport automobile (pour information, il y en a 
470 000 à la fédération française de pétanque et de jeu provençal)… parce que Sébastien Loeb, natif d'Oberhoffen (en Alsace, près de Haguenau, pas en Allemagne… mauvaises langues), habite en Suisse où les impôts sont plus intéressants pour lui (ok… digression inutile) et parce qu'après tout le raouf sur les grenelles de l'environnement (on en est au combientième au fait ?? j'ai arrêté de les compter)… on vient nous coller une compétition polluante, à l'emprunte carbone pas anecdotique du tout pour le coup.

Amis Alsaciens et Strasbourgeois, du 1er au 3 octobre 2010 (date du rallye d'Alsace), tous dans les Vosges, en vélo, roller, trottinette, échasses, montgolfière, caddies, pousse-pousse, à cheval ou à dos d'ânes (corses)… pour une gigantesque chasse aux champignons (ceux des bolides ou ceux des sous-bois, au choix).

Le mal étant fait, il faut espérer une chose pour le rayonnement de l'Alsace… que Sébastien ne perde pas son titre sur ses terres… ça serait le comble !!!


lundi 2 novembre 2009

Strasbourg est capitale...

Il y a quelque chose qui m'a toujours fasciné avec Strasbourg, c'est l'éternel besoin de la Ville à communiquer sur le mot "Capitale".

Mais pourquoi ? Pour se rassurer ? Pour se la raconter ? Pour s'affirmer ? Pour se convaincre ?

J'ai fait une petite recherche Google sur "Strasbourg Capitale" et les résultats sont assez concluants :
- Strasbourg Capitale de l'Europe (évidemment)
- Strasbourg, Capitale de l'Alsace (et du Bas-Rhin, ok)
- Strasbourg Capitale de Noël (nous en avons déjà parlé)
- Strasbourg, Capitale du Vélo (sur quels critères ?)
- Strasbourg Capitale du Verre (parce que ?)
Pour les principaux.

J'ai refait cette petite recherche directement sur le site de la Ville de Strasbourg, et là, les résultats sont presque émouvants :
Les 8 premières réponses renvoient sur Strasbourg, Capitale qui gagne (pour le sport surtout... c'est vrai qu'en ce moment on gagne tout sur tous les terrains...)
Puis quelques réponses sur l'Europe, en toute logique.
Puis la culture (Strasbourg, Capitale européenne du cinéma, évidemment... Strasbourg, Capitale européenne de la culture 2013...)

Le dernier en date, c'est Strasbourg, Capitale des droits de l'enfant. Eh oui ! C'est le petit dernier, et il fait déjà la Une du nouveau Strasbourg Magazine...







Soit 264 résultats au total, c'est-à-dire plus que pour la requête art (164 résultats), ambition (55 résultats), vie nocturne (20 résultats), amour (12 résultats) ou humour (9 résultats).




En tous cas, moi Le Strasbourgeois, je doute que ma ville soit vraiment une capitale, à mon grand dam :

- Chaque dimanche, les CUSsois qui affluent en masse le samedi pour faire leur petit shopping dans les franchises, disparaissent (ils semblent ne pas connaître les joies d'un brunch ou l'existence des musées ou des cinémas, soit la vie comme à la Capitale...)
- Il est quasi impossible de dîner après 21h30 (pas très Capitale !!)
- Presque toutes les boutiques ferment entre 18h et 19h...
- De nombreux magasins, y compris des supermarchés, sont fermés entre midi et deux (oui, oui, les Coop de quartier le sont, pour la plupart, par exemple).
- etc.

Alors une fois encore (et c'est toujours la finalité de ce blog), je m'interroge : si pour Strasbourg, il est vraiment capital d'être une Capitale (pour son ambiance, pour son économie, pour sa jeunesse (son avenir, donc)), qu'attendons-nous ? Car aujourd'hui les gens partent vivre à Paris, Londres, Berlin ou Bruxelles, attirés par le dynamisme de ces villes, et y créent leurs projets, des emplois, de l'emphase.

Qu'attendons-nous pour jouer les capitales et les retenir ?

Car ça, c'est capital !

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