lundi 21 décembre 2009

L'expérience interdite… aux Galeries

Aujourd'hui 21 décembre 2009.

Excitation d'avant Noël… encore des cadeaux à faire, pour ne pas dire tous.

Mais ce n'est pas grave, j'ai un peu de temps et je vais en profiter pour aller échanger une chemise aux Galeries Lafayette, entre midi et deux.



Cette affaire va être réglée en 5 minutes et après j'aurai tout le temps pour faire mes emplettes.

J'arrive à l'étage, choisis une nouvelle chemise. Mais un doute m'assaille. Est-ce la même coupe que la chemise que je souhaite rendre ?

J'interpelle une vendeuse : "Bonjour Madame. J'ai une petite question. Je souhaite échanger cette chemise et prendre celle-ci. Pourriez-vous me dire si les coupes sont identiques ? Merci."

Réponse : "Bla bla bla…" (aucun intérêt de vous embêter avec la réponse).

Moi : "Très bien. Merci. Au revoir Madame."

Direction, la caisse. Plein de monde. Je vais à l'étage. Une seule personne avant moi, mais deux paquets cadeaux à faire (une écharpe et des bons d'achat). Pas facile comme exercice.

Une seule caissière, forcément. En même temps, pourquoi en mettre plusieurs un lundi, entre midi et deux, 3 jours avant Noël ? Je vous le demande.

Enfin mon tour.

Moi : "Bonjour. C'est pour échanger ces deux chemises."

La caissière : "Oh la la. Si j'avais su. Je vous l'aurais dit tout de suite pour ne pas vous faire attendre, mais il faut redescendre au rayon. Ce sont les vendeuses qui font les échanges. Et après vous revenez en caisse."

Ok ok. Je prends mon premier Lexomil et je redescends au rayon chemises.

Là, trois vendeuses qui discutent en attendant la pause ou qui font déjà la pause en attendant de discuter ou qui discutent de la pause… je sais pas très bien.

Je m'approche d'elles, et hop… tels des moineaux apeurés… elles partent toutes dans des directions opposées à la mienne.

J'en hèle une : "Madame, je voudrais échanger ces chemises."

Elle : "Bien, je vais vous remplir le bon d'échange (formulaire carbone, A4, 3 feuillets, un blanc, un rose et un jaune)."

Je lui tends la chemise que je souhaite rendre avec le ticket d'échange (vous savez, celui où il n'y a pas de prix indiqué dessus et que vous demandez quand vous voulez faire un cadeau pour que la personne à qui vous faites le cadeau ne sache pas combien coûte le cadeau mais comme ça elle pourra quand même échanger le cadeau si elle le souhaite).

Elle : "Ah, il n'y a pas le prix sur le ticket (normal il est fait pour ça) ; il faut que j'aille vérifier le prix en rayon."

Elle revient, termine de remplir son bon et le tend à une de ses collègues en me disant : "Un instant, ma collègue est partie le faire signer."

Je prends mon deuxième Lexomil et intérieurement je me dis : "Un bon, à signer ? Mais où ? Par qui ? L'Elysée ? Le secrétaire général de l'ONU ? Les bisounours ? Cette histoire d'échange est-elle aussi grave que ça ??? Allons-nous trouver un accord ?"

La collègue revient, le donne à sa collègue qui me le tend.

Redirection les caisses. Au même étage, trop de monde. Je monte. Personne.

Comme j'ai atteint mon seuil de Peter, je souhaite une caissière des Galeries Lafayette. Une vraie. Pas aimable, qui fait la gueule mais qui va vite.

Pas de bol. Celle-là est polie, souriante, aimable, mais qu'est-ce qu'elle parle. C'est incroyable.

Et là, patatra.

Elle : "Ah. Il y avait une réduction de 30% sur la chemise que vous rendez. Vous l'avez achetée le 5 décembre, je vois. Il y avait quoi le 5 décembre ? Les trois jours ? Vous savez ?"

Moi : "Ben non, j'en sais rien."

Elle : "Un instant, il faut que je téléphone pour savoir ce que je dois faire (…) Bon, ça ne répond pas. Je vais vous faire un avoir, moins les 30%, que je vais déduire du prix de la nouvelle chemise. Voilà, c'est fait."

Moi, intérieurement : "Eureka. Promis, prochaine fois, même si je n'aime pas la chemise, je la garde".

Carte bleue, escaliers, porte de sortie. Et comme la chemise n'avait pas bien été démagnétisée, ça sonne. La honte !!!

Plus de 30 minutes pour changer une chemise.

Et paraît qu'il y a un plan de relance de l'économie.

Pas aux Galeries. En tout cas, pas le lundi.

jeudi 17 décembre 2009

Elsass Frei ?

C'est dans un communiqué qui me fait me demander comment l'Alsace peut encore se montrer si hostile face au reste du monde, qu'Alain Fontenla exprime son souhait de vendre le Racing qu'il a acheté il y a 15 jours à peine...

Ginestet... Fournier... Fontenla...

Le Club semble dans une situation de plus en plus critique...













Voici le communiqué en question :

"Depuis le rachat des parts de Mr Ginestet par le FC Football Capital ltd, certains organes de la presse régionale ainsi que certains actionnaires minoritaires n’ont eu de cesse de nous critiquer totalement gratuitement, voire de façon parfois diffamatoire. Cela a eu pour conséquence de saboter tous nos efforts visant à redresser la situation critique du Racing Club de Strasbourg aussi bien financièrement que sportivement.
Lors de l’assemblée du 4 décembre 2009, M. Loban a été tellement choqué par l’accueil qui lui a été réservé qu’il a décidé de renoncer immédiatement au projet, m’obligeant ainsi à monter à hauteur de 100% au capital.


Lors de la réunion du vendredi 11 décembre 2009 avec les actionnaires minoritaires, qui avaient uniquement pour objectif de faire connaissance et de déterminer de quelle manière nous pourrions les associer au projet, certains ont trouvé judicieux de nous insulter et de se répandre dans la presse, incitant M. Fournier à quitter son poste et dissuadant tout nouvel entraineur potentiel de nous rejoindre. D’autres ont précisé très clairement que le Racing Club de Strasbourg ne pouvait en aucun cas être repris par des non alsaciens.
Pour terminer, la DNCG (qui avait approuvé les comptes du club le 3 décembre 2009 jusqu’en juin 2010 sans difficulté) a décidé le 15 décembre 2009, au vu des mêmes comptes, de changer sa décision et de m’obliger à bloquer 3M€ dans les comptes du club jusqu’en juin 2010. De plus, ils m’ont clairement fait comprendre que je n’étais pas le bienvenu au sein de la « grande famille du football ».


Le mercredi 16 décembre 2009, Mr Fournier nous annonce qu’il souhaite également se retirer du projet, la pression devenant insoutenable. 
En conséquence, j’ai décidé, pour votre plus grand plaisir de me retirer également.


Les parts de Racing Investment sont donc à partir de cet instant à vendre.
J’invite donc cordialement les actionnaires minoritaires qui ont manifesté leur hostilité à mon égard à prendre leurs responsabilités et à me faire parvenir une proposition de reprise avant le 24 décembre 2009.
Si aucun accord n’intervient avant cette date, les parts seront cédées à tout autre investisseur qui se manifestera.


Je tiens à remercier ceux des actionnaires minoritaires qui m’ont accueilli chaleureusement, les supporters qui ont soutenu notre projet et M. Ginestet. 
Malheureusement, il semble évident que notre présence est indésirable en Alsace et rien de ce que nous pourrions y faire n’y changera rien.
Je souhaite bonne chance à la prochaine équipe dirigeante et j'espère sincèrement que l’institution qu’est le Racing Club de Strasbourg sortira de la situation délicate dans laquelle elle se trouve actuellement.

Carousel Finance SA"

Nous voici Capitale de l'Europe avec bientôt un Club en DH...

Strasbourg, ville du paradoxe ?

Qu'en pensez-vous ?

mercredi 9 décembre 2009

Strasbourg, 2000 pieds sous terre

48 heures avant que le monde ne s'arrête de tourner, la couche d'ozone de se trouer, la grippe A de se pandémier… because ouverture officielle du marché de Noël à Strasbourg, un scandale arboricole est venu gâcher les préparatifs de la fête, frelater les litrons de vin chaud en préparation et plomber l'esprit de noël des Strasbourgeois. Quelle honte !!!

Dans les DNA du 25 novembre 2009, nous apprenions, au saut du lit, que les 2000 arbres plantés en 2004, place de l'Etoile, étaient condamnés à être broyés, leurs copeaux répandus aux quatre vents.

Pourquoi condamnés ? Parce qu'ils sont "restés trop longtemps sur place dans un espace contraint et leurs racines sont aujourd'hui trop profondes, leur cime trop élevée et leur « couronne minuscule »", selon le responsable des espaces verts de la Ville.








© quatrecouleurs


Je ne vais pas et ne veux pas discuter de qui est responsable de quoi. Au fond, ça ne m'intéresse pas. La municipalité actuelle attaque la précédente, qui s'en prend à l'actuelle. Bref, rien que du classique : c'est pas moi c'est l'autre !!! Manque à gagner pour la Ville, 200 000 €, mais ça c'est du détail. Après tout, que peut-on faire avec
200 000 € de nos jours, rien ou pas grand-chose !!!

En revanche, avec ce petit désastre arboricole, je voudrais revenir sur deux évènements, l'un plutôt symbolique et l'autre beaucoup plus sérieux à mon sens.

Au fil de mes lectures, je suis tombé sur la promotion du site, www.faitesrespirerlaville.com

Le sujet m'intéressant, je suis allé naviguer sur ledit site pour constater que, du 26 au 28 octobre 2009 se sont déroulées à Strasbourg, les 4èmes assises européennes du paysage (http://www.assisespaysage.fr/assises-paysage-2009).

Diantre, ça a l'air sérieux et puis il y a le mot "européennes" dans le titre, donc c'est sûr, c'est du lourd.

A l'occasion de cette manifestation, un accord d'échange d'expériences et d'informations entre les coordonateurs "Cité Verte" en France, aux Pays-Bas et en Allemagne a été signé.

"Cité Verte" est une démarche citoyenne, européenne, qui vise à faire de la cité, entendue comme lieu de vie, un espace de mieux vivre où le végétal, l'aménagement du paysage et la nature en ville assurent aux citoyens des bienfaits en terme de qualité de vie, de bien-être, de développement du lien social et de la protection environnementale.

Strasbourg pourra, à coup sûr, partager son expérience dans le domaine de l'aménagement du paysage et de la nature en ville et expliquer à ses partenaires que quand on plante 2000 arbres destinés à être replantés, le plus dur n'est pas de les planter, mais de savoir, assez rapidement, où les replanter.

Une chose est sûre, avec cette affaire des 2000 arbres de la place de l'Etoile, Strasbourg n'est pas prête de devenir Capitale des Cités Vertes. Quoique… Strasbourg est capable de tout !

Mais, comme je vous le disais un peu plus haut dans ce billet, cette affaire de Cité Verte est plutôt symbolique, et c'est la concomitance des dates qui m'a fait sourire.

En revanche, ce qui me fâche en tant que citoyen et contribuable strasbourgeois, c'est qu'encore aujourd'hui, de telles erreurs de gestion administrative puissent arriver et que les élus puissent encore nous pondre des plans sur la comète alors qu'à bien y regarder, ils ne savent pas quoi faire de 2000 pauvres arbustes.

Dernier exemple en date :

Dans le cadre de l'élaboration de son plan local d'urbanisme, la ville a lancé son chantier, "Strasbourg 2025, réussir la ville de demain."

A lire le tire, j'en conclu qu'aujourd'hui, la ville est toute pourrie, alors on va essayer de réussir celle de demain. Dont acte !!!

Pour rire un peu, voici les 5 défis que les élus se sont fixés :

- Une ville à la dimension de tous les Strasbourgeois pour que chacun puisse y trouver sa place (tant que ce n'est pas dehors et tard le soir).

- Une ville au développement urbain équilibré entre les espaces bâtis et les espaces naturels (c'est pas un peu tard de se préoccuper de ça ?).

- Une ville métropolitaine et de proximité qui développe et renforce son rang de ville métropolitaine et européenne (attendons le départ du Parlement européen pour voir ce qu'ils vont faire du renforcement européen de Strasbourg).

- Une ville exemplaire en matière d’énergie et de ressources, notamment par une meilleure organisation de son territoire (mouais, admettons, mais s'il y a un titre de capitale de l'exemplarité en matière d'énergie et de ressources, Strasbourg peut le faire).

- Une ville accessible à tous dont l’organisation doit faciliter la pratique et les rythmes de la ville en général et la rendre accessible depuis le reste du territoire, qu’il soit d’agglomération ou national (là je n'ai pas tout compris ; il n'a pas dû être facile à trouver ce 5ème défi).

En lisant ça, je songe et rêve à la fois.

Parce que franchement, avoir la prétention de se fixer de tels défis, sur 15 ans, me paraît relever, soit de la bêtise totale, soit de l'ignorance puérile, soit du foutage de gueule caractérisé.

Je suis bien désolé, mais je n'arrive plus à prendre ce type de projet au sérieux quand je vois que ces mêmes élus ne sont pas foutus de savoir, en 2004, ce qu'ils feront de 2000 arbres, plantés serrés comme des fraisiers.

Vous me direz, que 2000 arbres, c'est quand même beaucoup plus compliqué à gérer que 5 défis d'un plan local d'urbanisme sur 15 ans, non ??

Mais peut être aussi parce que le seul défi arboricole de la ville, finalement, est d'avoir, chaque année, le super-géant-sapin-de-Noël-qui-est-tellement-grand-que-c'est-le-deuxième-plus-grand-du-monde-après-celui-de-Rockfeller-Center-de-New-York.

Mission réussie, encore cette année. Réputation sauvée. Ouf.

Strasbourg peut respirer encore une année et les autres arbres crever !!!

lundi 7 décembre 2009

Strasbourg capitale du monde !



Juste pour la forme (et un peu aussi pour la déconne), citons le CUS Magazine de ce mois de décembre :

"En cette période, Strasbourg devient la capitale de l'enchantement hivernal, de l'émerveillement universel, du scintillement des boules décorant les sapins, des fenêtres illuminées comme nulle part ailleurs, des chaumières où tous préparent à leur manière les fêtes de fin d'année…"


Eh oui ! Quand je parlais de la communication de la Ville sur "Strasbourg Capitale", j'étais loin du compte !

Voilà un service communication qu'on n'arrête plus !
Et ça, c'est... hum... capital ?

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