jeudi 20 mai 2010

NATIONAL (pas l'hymne, pas l'équipe… mais le championnat)

Pacy-sur-Eure, Fréjus-Saint-Raphaël, Luzenac, Plabennec… Colmar !!! Ces villes vous font rêver ? Le foot, vous adorez ? Le Racing, vous supportez ? Alors vous allez kiffer le Racing en National.

Ces villes là, il va toutes les visiter ; les pelouses champêtres, toutes les fouler ; les équipes rugueuses, toutes les affronter. Organisation des déplacements de la prochaine saison : bus, Autogrill, tarot, belote et Formule 1 (Ibis c'est trop cher).

Bref, que du bonheur !!!

Mais ne nous excitons pas… tout ceci n'est encore qu'un doux rêve.

Va falloir passer devant la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG), le gendarme financier du foot français. Et si le racing s'est planté sur le terrain, l'affaire est loin, très très très très loin d'être réglée en coulisses. Il manque des sous, beaucoup de sous.

Selon un actionnaire minoritaire pugnace, "au bas mot, il faut trouver 4 millions pour avoir les comptes à zéro. Et avec ça, on n'a pas encore d'équipe pour la saison prochaine, sans compter un éventuel plan social à assumer." (DNA du 18 mai 2010)

Pire, dans le journal L'Alsace du 20 mai 2010, on apprend que le déficit du club se situe plus probablement entre 7,7 et 8,6 millions d'euros.

Traduction : c'est pas gagné !!!

Et si c'est pas gagné, changement de braquet et direction la CFA (4ème division) avec ses déplacements encore plus exotiques : Villemomble, située dans le département de Seine-Saint-Denis et son magnifique stade Claude-Ripert d'une capacité maximale de 1000 places (vous avez bien lu, 1000 places, pas 10 000), Drancy, Vesoul, Noisy-le-Sec banlieue, Raon l'Etape…

L'avantage des déplacements en CFA, c'est que le staff pourra négocier un tarif à l'année avec les responsables de l'aire de repos "Reims-Champagne" sur l'A4, avec sa boutique, son distributeur de billets, son espace coin nurserie, ses douches et son Croq'Malin.

Je rigole, je rigole, mais l'heure est grave. Sombre, très sombre même.

Strasbourg, 480 000 habitants. Sa cathédrale, son marché de noël, son conseil de l'Europe, son Parlement européen, sa Cour européenne des droits de l'homme, son aéroport international, son super-géant-sapin-de-Noël-qui-est-tellement-grand-que-c'est-le-deuxième-plus-grand-du-monde-après-celui-de-Rockfeller-Center-de-New-York… et son club en National.

Sans rentrer dans les détails, rapidement, les faits d'armes de ce club centenaire : 

CHAMPION DE FRANCE EN 1979.

Depuis ?

Pas grand-chose. Quelques coupes, de France en 2001, de la Ligue en 1997 et en 2005.

Et depuis 2005, ascenseur : 2005-2006, Ligue 1. 2006-2007, Ligue 2. 2007-2008, Ligue 1. 2008-2010, Ligue 2.

Et à force d'utiliser l'ascenseur sans l'entretenir, il pète et c'est la chute.

A côté des exploits sportifs, il y a les coulisses. Et là je vous fais grâce des présidences successives, changements d'entraîneurs, vente aux z'américains-super-forts-même-qu'ils-vont-injecter-des-millions-et-des-millions-de-$-mais-en-fait-rien-du-tout, arrivées d'équipes ambitieuses (pas de footballeurs, je vous rassure), tellement ambitieuses que personnes n'a rien vu, conflits larvés, règlements de compte (pas plus tard que le 5 mai, où un responsable X du club a invité un responsable Y "à aller s’expliquer dans le couloir adjacent", L'Alsace du 18 mai 2010), coup de poignard dans le dos (entraîneur officieux appelant des joueurs dans le secret des dieux, sciant ainsi la branche sur laquelle l'entraîneur officiel du club était assis, l'Alsace du 17 mai 2010) et j'en passe.

Résultat, le Racing Club de Strasbourg est en National et c'est bien fait.

Pas pour les salariés, qui n'ont rien demandé à personne.

Pas pour les supporteurs, qui ne jouent pas (même si balancer des sièges sur la pelouse castelroussine ne les honore pas, mais alors vraiment pas, au contraire).

Mais bien fait pour l'ensemble des têtes pensantes, politiciens, hommes d'affaires, pseudo-dirigeants, journalistes, affairistes-fouteur-de-merde qui, depuis plus de 30 ans ont, tour à tour, patiemment, subtilement, violemment, ouvertement, mais je pense toujours sciemment, enfoncé ce club aux confins du milieu professionnel et à l'orée du football amateur.

Ne faites pas, aujourd'hui, vos vierges effarouchées, vos saintes ni touche.

Aujourd'hui, les communiqués politiques et les articles de presse pleuvent comme à Gravelotte.

Facile de dire que l'argent public c'est terminé (j'espère bien que nos impôts ne serviront pas à couvrir, pour la énième fois, un centime de dette de ce club), facile de dire que les dirigeants en place sont mauvais, facile de crier au loup une fois que celui-ci s'est servi dans la caisse, facile de faire croire qu'on prend des décisions quand on n'a pas à les prendre, facile pour les journalistes d'écrire que tout cela ils le savaient depuis longtemps… bref facile de donner des leçons.

Aujourd'hui, je n'attends pas grand-chose de l'équipe dirigeante en place, malheureusement.

Aujourd'hui, je n'attends, en fait qu'une seule chose. Que la Ville de Strasbourg renonce à sa candidature à l'Euro 2016 (décision qui aurait dû être prise le soir même de la relégation).

Je suis sympa, je vous rédige le communiqué : "La Ville de Strasbourg renonce à sa candidature de ville hôte pour l'Euro 2016."

Parce que franchement, un Racing-Plabennec dans un stade de la Meinau rénové pour l'Euro 2016 (coût estimé à 160 000 000 d'€), serait surréaliste.

Le seul investissement que les services municipaux pourraient consentir aux dirigeants actuels ou à d'autres (mon petit doigt me dit que le turn over n'est pas terminé), serait l'acquisition d'une belle main-courante, disposée autour d'un champ de patates, seul terrain homologué en championnat National.

Mais pour terminer sur une note positive, je laisserai la parole à Monsieur Plessis, président actuel du Racing, selon qui, "d'ici la fin de la semaine prochaine, j'aurai le nom d'un entraîneur. Ma priorité est d'abord de voir Janin, il n'est pas encore condamné et on va en discuter ensemble. Sinon, j'ai au moins 15 entraîneurs qui sont prêts à venir" (DNA du 18 mai 2010).

Rien que ça.

Certains n'ont pas peur de nous prendre pour des cons. Mais depuis le temps, on a l'habitude, n'est-ce pas ?

mercredi 12 mai 2010

Strasbourg : La démagocratie locale

Suite à mon post d'hier sur La Page du Strasbourgeois "N'ayant pas de cerveau(x), Strasbourg m'invite à imaginer la future place du Château, où comment prendre zéro risque, claquer des milliers d'euros en communication, impression, traitement de données, et attendre de se faire offrir des idées toutes cuites sur un plateau... la démocratie locale comme solution démago au poil dans la main ????" et aux réactions de plusieurs personnes plutôt favorables à cette nouvelle opération de notre Mairie, je me dois de vous apporter quelques compléments d'informations sur le fondement de ma pensée.

En fait, je n'ai rien contre la démocratie locale, dans sa définition. Bien sûr, on ne peut être que d'accord avec l'idée : une Mairie qui demande son avis au peuple à chaque fois qu'elle entame une action, est une Mairie qui se soucie de ce que le peuple pense.

Merci Monsieur le Maire, donc, de vous soucier de moi, Strasbourgeois, j'apprécie énormément qu'on me demande mon avis entre deux votes. Belle initiative.

Mais réfléchissons un peu.

J'ai plusieurs fois tenté de m'inscrire à des réunions de démocratie locale. Jeudi matin, mardi après-midi. Systématiquement, elles ont lieu à un moment où je travaille (je travaille trop ?). En semaine. Eventuellement le samedi matin. Parfois en fin d'après-midi. Mais en tous cas, je n'ai jamais réussi à me dégager un moment pour y aller.

Alors qui assiste à ces réunions ?




La Ville de Strasbourg consacrera 390 000 € cette année (2010) à la démocratie locale. C'est écrit dans le Strasbourg Magazine. Un budget qui, je cite "permettra de financer l'accompagnement et le fonctionnement des nouvelles instances créées : conseils de quartier, conseil et assemblée des jeunes, conseils consultatifs des résidents étrangers, ateliers urbains et ateliers territoriaux de partenaires, et les actions qu'ils initient."

Et là, c'est plus fort que moi, mais je ne comprends pas. A quoi servent ces 10 nouveaux conseils et assemblées de mamies en train d'écraser sévère ! (voir photo, si, si !)

Bien sûr, je suis Le Strasbourgeois, je râle souvent, critique allègrement, mais là, je veux ouvrir le débat (Margot, j'attends votre opinion tout particulièrement). 

Je vois 2 choses dans la démocratie locale :

Certes, le Pouvoir demande son avis (quémande ses idées) au peuple. L'union faisant la force, tous ensemble (ou presque), on aura plus d'idées, on fera avancer la machine Strasbourgeoise à fond la caisse, on définira la tronche de la fontaine et des bancs de la place du Château (qui a dit qu'il y aura une fontaine et des bancs ?).

Et je vois aussi que la méthode est limitée. Tout le monde ne peut pas participer (d'après Wikipédia


"un degré de démocratie se mesure : en considérant notamment qui en est exclu") et on peut se demander s'il ne vaut pas mieux s'adresser directement à des pros de l'aménagement urbain ou à étudier simplement ce qui se fait ailleurs...


D'autres solutions ?

Je ne casse donc pas le principe à 100 %. Je mets par contre sérieusement en doute le fait qu'il soit bien appliqué en l'état.
C'est une certaine Pomme, sur Facebook, qui me répondait qu'à Clermont Ferrand, les riverains étaient sollicités pour l'aménagement de la place du Mazet via un site Internet simple. Ainsi, chacun peut donner son avis (depuis son poste de travail) et les coûts sont limités.

A Londres, le site (buzz) Make London Better propose à n'importe qui de donner des idées sur la ville. Ensuite, les internautes votent très simplement pour chaque idée.

La démocratie n'est-elle pas censée être a minima représentative ?

En tous cas, d'ici là, bonne nuit...

lundi 10 mai 2010

Cathédrale fermée … aux Strasbourgeois ?

La semaine passée, j'ai reçu un article de Stéphane, un "facebook friend" qui me fait remarquer certaines évolutions qu'a subies la Cathédrale en termes d'aménagements et les effets que cela a eu sur sa fréquentation.
Je lui ai proposé de publier son texte sur le blog du Strasbourgeois, voici sa réflexion sur le sujet :

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Lieu de ressourcement, de prière, de recueillement, la Cathédrale de Strasbourg est fréquentée, à divers moments de la journée autant par des touristes en mal de sacré que par des autochtones qui viennent simplement y prier ou consacrer un temps à la méditation. Sauf qu’à certains moments – de 11h20 à 12h35, la cathédrale est fermée. Certains paroissiens et Strasbourgeois viennent de le découvrir ou redécouvrir non sans colère.


Consultant, Stéphane s’est ainsi retrouvé privé d’entrée, ce lundi 2 mai. Motif : la cathédrale est réservée là pour des groupes de touristes payants.

Si l’on peut comprendre la nécessité de faire visiter Notre Dame, Stéphane s’étonne ainsi qu’à une heure de pause autour de midi, les salariés en pause ne puissent accéder a minima à une chapelle…
« Il faut écrire à l’archevêché » lui a-t-on conseillé…  Il le fera sans doute mais la fermeture en question, quelles que puissent être les motivations, pose la question de l’accès à un lieu de culte au cœur de la ville … et du rapport entre le sacré et le monde mercantile.

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Et vous, qu'en pensez-vous ?

lundi 26 avril 2010

Mauvaises ondes sur St Nicolas...

Mauvaise nouvelle.

A quelques passements de jambe de la Coupe du Monde de football en Afrique du Sud, il semble que l'ambiance ne sera pas à son apogée sur une certaine place de Strasbourg.

Alors que je prenais un verre entre Strasbourgeois à la terrasse du Giraf Café, place Saint Nicolas aux Ondes, j'ai eu l'opportunité (je ne dirai pas la chance !) d'assister à une saynète qui me laisse imaginer l'ambiance qu'il y aura en juin prochain.

Il s'avère que notre apéro avait lieu le soir de la demi-finale de la Champions League opposant l'Inter de Milan à Barcelone (pur hasard, pour être honnête) et que du coup les différents bars de la place avaient installé, comme à l'accoutumée, de gros écrans de téloches contre leurs façades. Le public était placé sur les tables en terrasse, envoyant gaiment dans la commande de 50 cl de bière, prêt à savourer le match.

Quand soudain...

Quand soudain s'est garée sur le trottoir une camionnette de la Police Municipale d'où sont sortis quatre policiers moustachus tout aussi municipaux, Ray Ban sur le pif, main sur le talkie et doigt pointé sur les écrans diffusant le match.

Regards décomposés puis parlementations / négociations des différents barmen pendant plusieurs minutes d'un combat perdu d'avance. D'accord Monsieur l'agent. Merci Monsieur l'agent. On ne m'y prendra plus. Je déplace immédiatement l'écran Monsieur l'agent.

Alors que s'est-il passé ?

Depuis de nombreuses années, la Place St Nicolas aux Ondes est un des spots privilégiés de diffusion des grands événements sportifs. Son parvis planté de platanes, ses bancs, son boulodrome, ses nombreux bars et sa position stratégique entre les quartiers Centre et Esplanade en font un hot spot de choix où l'on entend presque les cigales !

Mais depuis peu réside dans un appartement surplombant le Rest'O Vin un autre représentant de l'ordre municipal. Un monsieur apparemment fort peu féru de bruit (et semble-t-il de foot) qui n'hésite pas longtemps à appeler les renforts les soirs de grandes rencontres.

Cela n'a pas fait un pli.

Le Rest'O Vin, apparemment déjà habitué de la situation, a rapidement débranché et rangé son appareil sans insister. Seul le Giraf Café l'a joué finaude : il n'y aura pas d'occupation de l'espace public mais bien optimisation de l'espace terrasse qui lui est consacré. Sa télé sera placée entre deux consommateurs de Sérieux dont les parents sont, sans aucun doute, vitriers !

Alors que penser vraiment de ce type de situation ? Personnellement j'avoue déplorer l'événement (vous l'aviez compris) et le considère comme une argutie juridique de mauvaise foi. La loi évoquée par la Police pour dégager l'écran est celle de l'occupation du domaine public prévoyant de libérer un passage d'une largeur de 2 mètres le long des façades des immeubles... Loi somme toute très rarement appliquée et qui en tous cas a vraiment peu de chance de faire déplacer un escadron sur simple appel. En général.

Je tenterai tout de même le coup pendant le Mondial 2010 et si je suis chassé, restera toujours la Laiterie comme belle alternative. Et vous, vous serez où ?

mardi 23 mars 2010

Marché couvert, le retour !!!

12 mars 2010, dans les DNA, sous le titre : "Un épineux dossier".

Mon petit doigt me dit (et les autres aussi d'ailleurs) qu'il ne se passera rien. C'est pas moi qui le dis, c'est le titre de l'article.























(cliquer pour agrandir l'image)

Pour mémoire, ce sujet a fait l'objet de l'un de mes premiers articles (Les marchés de Strasbourg ou la quête de la halle sacrée), comme quoi, je ne raconte pas toujours n'importe quoi.

Mais revenons à nos moutons.

Je prétends qu'il ne se passera rien parce que Monsieur Eric ELKOUBY, adjoint au Maire en charge des foires, des marchés et de l'occupation du domaine public, nous informe que, "cette année, nous engagerons avec différents acteurs un tour de France de l'existant. Ensuite, on se mettra autour d'une table pour voir ce qui serait bon pour la ville (…)"

Ce n'est pas une table qu'il va falloir, mais un champ de mars et puis faut commencer à s'activer pour le tour de France, on est bientôt en avril.

Je récapitule : Tour de France, puis tour de table. J'ai bien peur qu'on tourne en rond dans cette histoire et que l'affaire parte en vrille.

Traduction pour les non initiés : on part en virée avec des potes, on se réunit le soir au restau pour de bonnes bouffes. Et puis en fin de tour, à Tours par exemple, vite 3 gribouillis sur un coin de nappe et la boucle est bouclée.

En langage administrativo-politique, ça donne ça :

- Commande municipale : "Etude d'impact de la création d'un marché couvert sur le développement intra urbain en liaison avec le resserrement des liens intergénérationnels."

- Création d'une commission d'enquête municipale.

- Rédaction par un cabinet indépendant d'un rapport de situation et d'analyse des propositions issues du livre blanc de la commission d'enquête municipale.

- Validation des résultats par le comité de pilotage idoine et proposition de solutions alternatives au projet de marché couvert.

Résultat du processus : RIEN… SURTOUT ON NE FAIT RIEN !

Evidemment, cette histoire a un coût, frais de mission et de déplacement afférents, honoraires du cabinet indépendant. Mais bon, le projet étant d'importance, et comme on sait déjà qu'il ne se fera pas, c'est mieux de le faire valider par l'extérieur. Ça donne du poids à l'inertie.

Je pourrais arrêter cet article à ce stade, mais Le Strasbourgeois ne s'en contente pas. Il propose des solutions quand il le peut.

Dans l'article des DNA, je lis : "Il faudrait que le bâtiment accueille une centaine de commerçants : 3000 m² avec des possibilités de parking pour les camionnettes, le tout à proximité d'une ligne de tram… Autant dire que les carottes sont cuites."

Mais alors pourquoi un tour de France, pourquoi des réunions de la table ronde si, cuites sont déjà, les carottes ???

Calmons nous et essayons de réfléchir, ensemble (démocratie participative) à un lieu idéal dans notre ville.

Des idées ? Personne ?

Alors je me lance : LA PLACE KLEBER !!!!!

- 3000 m², ça peut se faire
- proximité d'une ligne de tram (y en a 5 je crois)
- possibilités de parking : ne serait-ce pas un parking sous-terrain que je vois, sous la place Kléber justement ?

Mais comme cette solution paraît trop facile, elle ne saurait justifier tout le tremblement du tour de France et du folklore qui va avec, donc on rejette d'emblée.

En fait, je pense que le problème est ailleurs.

C'est encore et toujours le super-géant-sapin-de-Noël-qui-est-tellement-grand-que-c'est-le-deuxième-plus-grand-du-monde-après-celui-de-Rockfeller-Center-de-New-York, qui fait sa loi à Strasbourg.


Si la Ville installe une halle au marché, pérenne, place Kléber, plus de place pour le super-géant-sapin-de-Noël-qui-est-tellement-grand-que-c'est-le-deuxième-plus-grand-du-monde-après-celui-de-Rockfeller-Center-de-New-York.

Titre de capitale de Noël remis en jeu et en grand danger, et ça on ne peut pas se le permettre !!!


Et si la Ville faisait un truc de fou : changer quelque chose par exemple.

Mais attention, je parle d'un truc de dingue, d'un truc complètement fou, absolument inimaginable :

Troquer le super-géant-sapin-de-Noël-qui-est-tellement-grand-que-c'est-le-deuxième-plus-grand-du-monde-après-celui-de-Rockfeller-Center-de-New-York, contre deux-moyens-sapins-de-Noël-qui-seraient-tellement-moyens-qu'ils-n'auraient-aucune-chance-d'être-les-deuxièmes-plus-grands-du-monde-après-celui-de-Rockfeller-Center-de-New-York-mais-après-tout-qu'est-ce-qu'on-en-a-à-foutre ?

L'un place du Château.

L'autre place Gutenberg.

En vendant ça bien, deux fois plus de chances de prendre les touristes pour des gogos.

Ça n'a pas parfois du beau, le changement, non ?

jeudi 11 février 2010

Euro 2016, finalement c’est pas d'la balle !

Parlons peu, parlons foot.
Je vous rassure, pas du Racing. Trop long, trop compliqué, trop ridicule.
Parlons gros sous, arnaque et naïveté. C’est tellement plus intéressant.








Début juillet, Monsieur le Maire de Strasbourg et Monsieur le Président de la Communauté urbaine ont annoncé la candidature officielle de Strasbourg pour l’organisation de l’Euro 2016. Enfin, pour être exact, la candidature de la Ville à la candidature de la France, pour faire partie, avec 8 autres villes françaises, d’un des sites retenus pour accueillir des matchs de l’Euro 2016, si d’aventure la France devait être l'élue.

Jusqu’à là, pas de problème. Etre candidat à quelque chose, n’importe qui peut le faire.

Strasbourg pourrait très bien être candidate pour être désignée capitale de Noël… euh, non, elle s’est auto attribuée le titre, ça compte pas.

Bref, tant qu’on est que candidat, on peut faire n’importe quoi.

A Strasbourg, comment a-t-on fait pour motiver le peuple, rassembler les foules, créer le buzz comme on dit :

- campagne d’affichage sur les trams, abris-bus (la classe !)
- photo aérienne au jardin des deux rives (trop chouette !!)
- groupe facebook, "Tous ensemble pour Strasbourg, ville candidate à l’Euro 2016",
11 858 membres (énorme !!!)

Jusque là, ça mange pas de pain, même si c'est plutôt assez naze comme opération com.

Sauf que, quand même, on va pas organiser la grande braderie.

Là, on parle championnat d'Europe des nations, donc gros sous, donc fédération française de football, mais surtout, UEFA. Du lourd quoi !!!

Pour faire simple, un seul chiffre : 160 millions d’euros.

Pour faire quoi, me direz-vous ?? Rénover le stade de la Meinau aux normes UEFA, afin d’avoir l’immense privilège et honneur d’accueillir, max, 4 matchs et encore certainement pas les affiches les plus alléchantes.

Pas grave a-t-on dû se dire Place de l'Etoile… On a loupé la coupe du monde de football en 1998, la coupe du monde de rugby en 2007… on va pas rater l’Euro 2016.

Donc on accepte le prix à payer… ça fout un peu les boules quand même, mais pour la gloire de Strasbourg, que ne ferait-on pas ?

La ville est motivée, la Communauté urbaine l’est aussi… ça fait plaisir à voir, pour une fois.

Et puis, patatra.

Faut commencer à signer des papiers, à s’engager plus avant.

Le temps des promesses est terminé.

L’UEFA entre en lice. Le fric… le fric… le fric.

Et à l’UEFA, ils savent faire. Ils ne rigolent pas.

Et ce qui devait arriver, arriva.

Je découvre, dans les DNA du 27 janvier 2010, un article intitulé "« Ville hôte » de l’Euro 2016 : un « oui » du bout des lèvres."

Mais qu’a-t-il donc bien pu se passer pour que ce cri à la candidature estival devienne un soupir hivernal du bout des lèvres ?

Ben tout simplement un réveil brutal. Les élus ont enfin compris avec qui ils allaient devoir traiter ou plutôt pour qui ils allaient devoir bosser… l’UEFA.

Et cette association suisse n’a aucun état d’âme. Elle s’en tape de ce que ça va coûter.

Ce qui l’intéresse c’est ce que ça va lui rapporter.

Alors pour eux, si vous ne voulez pas de la compét, pas de problème. On va voir les blaireaux des autres pays qui sont prêts à se taper dessus pour accueillir un Grèce-Islande ou un Suisse-Roumanie (affiches choisies complètement au hasard… je n'ai rien ni contre les grecs, ni contre les islandais, ni contre les roumains, ni contre les suisses).

Dans l’article en question, on lit :

"En clair, la « Ville hôte » doit s’occuper de tout : événements, activités, conditions d’accessibilité, sécurité, sûreté, mais aussi soutien, coopération pleine et entière, assistance organisationnelle générale et moyens logistiques à l'échelle de l'agglomération (sites officiels, installations, infrastructures, zones de divertissement et des supporteurs) et protection des intérêts de l'UEFA (commerciaux et propriétés intellectuelles).

Sans parler des garanties à fournir en matière d'hébergement, de gestion du trafic… Le conseil a dû aussi prendre acte que la préparation et l'organisation de l'Euro 2016 « doivent être considérées comme un événement d'intérêt général ». Il admet aussi « l'autorité en dernière instance de l'UEFA pour l'organisation des matchs et la définition des exigences essentielles relatives aux activités liées à l'Euro 2016 »."

Et tout ça en sus des 160 millions pour la mise aux normes du stade, bien entendu.

En lisant ça, je me suis dit : "Ce n’est pas possible. Ils ne sont pas aussi naïfs que ça nos élus locaux. Le monde entier sait comment l’UEFA fonctionne. Que ce sont de vrais requins !"

Et pourtant…

Depuis que la France est candidate, certaines villes ont déjà laissé tomber, devant le coût indécent des investissements exigés par l'UEFA. C'est le cas pour Rennes et Nantes. Nantes qui avait déjà l'expérience de la coupe du monde de foot de 1998 et celle de rugby de 2007.

A Strasbourg, on s'entête, on s'enferme dans la candidature. Pourquoi ? Pour ne pas passer pour des losers. On a dit qu'on fait, alors on fait. Le prix ? Pas un problème visiblement. Enfin si inévitablement le coût va devenir un problème. Mais pour la gloire du foot, que ne ferait-on pas?

Ben justement, on pourrait ne rien faire. Honnêtement, qui, ne serait-ce qu'en France, se souvient que Strasbourg n'a pas accueilli de matchs de foot lors de la coupe du monde de football de 1998 ? Pas grand monde, je le crains.

Et qu'est-ce que ça a changé pour Strasbourg, de ne pas avoir accueilli de matchs de la coupe du monde de foot de 1998 ? A mon avis, rien.

Aujourd'hui, si j'ai bien tout compris, les élus n'en veulent plus de cet Euro, mais s'ils ne signent pas, pas d'Euro, donc ils signent quand même, même s'ils n'en veulent plus… de l'Euro.

Quel paradoxe.

Et je suis prêt à parier que bon nombre d'entre eux prient secrètement pour que la France ne soit pas retenue.

Ainsi, Strasbourg sortirait la tête haute: "Caramba… encore raté. Pourtant on le voulait tellement cet Euro à Strasbourg !!! C'est vraiment trop dommage!!!"

En bon mouton, ils ont signé, mais en reculant.

Et une équipe qui recule, ce n'est jamais bon signe, surtout à domicile.

Le plus dérangeant dans cette affaire, c'est le poids financier que nous allons devoir supporter.

Parce qu'avec 160 000 000 d'euros et à 195 000 € la star arboricole de Noël, Strasbourg pouvait signer pour 820 années de super-géant-sapin-de-Noël-qui-est-tellement-grand-que-c'est-le-deuxième-plus-grand-du-monde-après-celui-de-Rockfeller-Center-de-New-York.

Les générations futures ne se souviendront pas de l'Euro 2016 à Strasbourg. Mais du super-géant-sapin-de-Noël-qui-est-tellement-grand-que-c'est-le-deuxième-plus-grand-du-monde-après-celui-de-Rockfeller-Center-de-New-York, oui. Chaque année, pendant 820 années, au moins !

Ça ne vaut pas le coup de renoncer à l'Euro ?

lundi 18 janvier 2010

Pollueuses de cigognes !


Le Strasbourgeois s'interroge : n'y a-t-il pas possibilité de fabriquer nos cigognes à Strasbourg ?
Le comité du marché de noël devrait se pencher sur la question.

En attendant, vivement le marché de Noël place Tian'anmen… les cigognes voyageront moins !!!


Source : DNA

Cliquez sur l'image pour l'agrandir :


jeudi 14 janvier 2010

5 600 places de stationnement payantes, en plus, d'un seul coup d'un seul! Qui dit mieux ?

Avant tout, je vous souhaite une excellente année 2010. Je souhaite une même excellente année à Strasbourg. Qu'elle devienne une ville audacieuse, dynamique, impertinente, innovante, folle, joyeuse, avant-gardiste, ouverte, courageuse, volontaire, entreprenante… En somme, une ville passionnée et passionnante.

Que voulez-vous, cette période de vœux est propice aux rêves les plus fous.

Mais revenons-en au sujet qui me préoccupe.

Oui je sais… je vous entends déjà.

Mais qu'arrive-t-il au Strasbourgeois, lui qui prône l'usage du vélo et qui critique maintenant une politique visant à chasser les voitures ?

Pourquoi Le Strasbourgeois est-il contre la taxation des voitures ?

Pourquoi Le Strasbourgeois est-il contre un centre ville avec moins de voitures ?

Ok ok j'entends bien. Mais laissez-moi m'expliquer sur le sujet. Je n'ai même pas commencé mon billet.

Petit rappel des faits :

Début novembre 2009, le conseil municipal de la Ville de Strasbourg a approuvé la création de 5 600 places de stationnement payantes supplémentaires.

Selon Monsieur Olivier BITZ, adjoint en charge de la circulation et du stationnement, "le périmètre qui a été soumis à l'avis des conseils de quartiers, est particulièrement ambitieux, puisqu'on va passer de 7 900 places actuellement à 13 500 places, soit une augmentation de 70 %."

Effectivement, c'est ambitieux. Enfin…non… ce n'est pas ambitieux d'augmenter le nombre de places payantes de 70 %, c'est juste réel.

Je relis la phrase de Monsieur BITZ : "le périmètre qui a été soumis à l'avis des conseils de quartiers, est particulièrement ambitieux (…)"

Ça ne veut rien dire un périmètre ambitieux.

La politique qui accompagne cette extension est peut être ambitieuse… pas le périmètre. Et c'est là que le bât blesse.

Voici ce que j'ai pu lire dans le Strasbourg magazine n° 208 du mois de décembre 2009, sous l'article intitulé "Extension du stationnement payant. Un plus pour le cadre de vie" (dès le titre, je tique… "un plus pour le cadre de vie"… ben voyons !!!)

Selon cet article, "nous ne pouvons plus accepter que des voitures restent scotchées du matin au soir sur un emplacement gratuit, aux dépens des résidents (…) Nous devons répondre à une double problématique : celle de l'environnement – et il n'y a guère que quelques inconscients pour nier le réchauffement climatique – mais aussi le bien-être des résidents. Dans les zones concernées, ils bénéficieront d'un tarif préférentiel. Il ne s'agit pas de faire une opération pièces jaunes pour la Ville, mais bel et bien d'assurer le bien-être du plus grand nombre (…)" Et bla bla bla.


Environnement et bien-être des résidents sont donc les deux mamelles de l'extension du stationnement payant.

Et quid de l'opération pièces jaunes ?

Le stationnement payant a deux sources de recettes : les horodateurs et le tarif résident de 10 € par mois.

Pour savoir ce que rapporte cette politique, que j'imagine juteuse, j'ai téléphoné au service concerné de la ville de Strasbourg (03.88.43.63.04).

Comme personne, Place de l'Etoile, n'a voulu me dire combien rapportent, par an, les horodateurs, ni quel est le nombre d'abonnés résidents… faisons nos petits calculs dans notre coin.

Pour mémoire, ces calculs ne tiennent compte que du seul tarif résident à 10 € par mois, sans le jackpot des horodateurs.

1° Petit calcul tout simple :

13 500 places payantes à 10 € l'abonnement mensuel = 135 000 €
Multiplié par 12 (le nombre de mois dans une année) = 1 620 000 €.

Effectivement, on est plus dans l'opération pièces jaunes, mais dans l'opération pièces bicolores.

2° Voyons plus large :

Strasbourg : 267 000 habitants.

Admettons que 50 000 Strasbourgeois aient un abonnement résident à 10 € le mois, ça nous met l'opération pièces jaunes à 6 000 000 d'€ l'année, ou plutôt l'opération billets jaunes.

3° Et soyons carrément fous :

100 000 abonnements résident : 12 000 000 d'€ l'année. Opération billets violets.

A 195 000 euros le super-géant-sapin-de-Noël-qui-est-tellement-grand-que-c'est-le-deuxième-plus-grand-du-monde-après-celui-de-Rockfeller-Center-de-New-York, ça nous laisse plus de 61 années de sapin place Kléber et pourquoi pas, un jour, le plus grand du monde.

Ambitieuse cette politique ? Ben ça j'en sais fichtre rien. Rentable ? Et comment !!!

Mais redevenons sérieux deux minutes.

Pour ceux qui connaissent un peu la ville de Strasbourg, il faut bien reconnaître que l'arrivée du stationnement payant a du bon.

Ainsi, dans le quartier de la Place de la République (rue du Maréchal Foch et alentours) il est plutôt aisé de s'y garer depuis que le stationnement est devenu payant.

En cela, Monsieur BITZ a raison. Mais il oublie de dire que le problème n'a fait que se déplacer et qu'aux abords des Contades, c'est devenu la jungle.

Aujourd'hui on va taxer les Contades et demain le problème se déplacera ailleurs.

Pour ceux qui habitent route de la Wantzenau, à la Robertsau, attention, tout Strasbourg va bientôt venir se garer chez vous, le périmètre du stationnement payant n'ayant visiblement plus aucune limite, celui du centre ville ayant une fâcheuse tendance à s'étendre, s'étendre, s'étendre.

Alors, que la Ville ait une vraie politique de transports urbains et souhaite encourager le développement de la fibre environnementale de ses concitoyens, je ne peux qu'applaudir.

Mais qu'on explique à ces mêmes concitoyens quelle est cette politique, quelles en sont les raisons, quels en sont les buts et pourquoi le parc de stationnement payant va augmenter, d'un coup d'un seul, de 70 %.

A ma question toute simple qui était de savoir comment combiner le bien-être des résidents et le fait de ne pouvoir bénéficier que d'un seul tarif résident par foyer même si le foyer possède plus d'un véhicule, la Ville m'a répondu la chose suivante :

"Nous n'avons pas de réponse. Nous ne traitons pas ces demandes. C'est bien le problème de la Ville. Il y a trop de voitures. Il n'y a qu'un seul tarif résident par foyer. Pour les autres véhicules du foyer, ce n'est pas notre problème."

Ce n'est pas sérieux de répondre ça.

Et je n'ai rien contre l'agent qui m'a répondu, au demeurant, fort courtois et bien désolé de ne pouvoir répondre positivement à mes questions.

Mais j'aurai voulu autre chose que cet article fumeux et niais de Strasbourg magazine, avec son "plus pour le cadre de vie" et autre "bien-être du plus grand nombre".

J'aurai voulu avoir de vraies explications.

Par exemple :

- Quel est le nombre de "voitures tampon" à Strasbourg ? (la voiture tampon, à ne pas confondre avec la voiture bélier, est la voiture d'un automobiliste qui fait le trajet domicile-travail mais qui n'habite pas à Strasbourg et qui se gare en ville).

- Combien de "voitures tampon" ont-elles disparues après la précédente extension du parc payant ?

- Quelle est la corrélation entre l'augmentation du nombre de places payantes et la fréquentation des parkings relais ou des parkings en ouvrage ?

- Quel est le nombre de personnes qui ont abandonné leur voiture pour venir à Strasbourg et qui ont choisi les transports en commun ?

- Combien de strasbourgeois ont-ils définitivement renoncé à posséder une voiture suite à l'extension sans fin des zones payantes ?

Mais non, ça c'est trop demander. Faudrait réfléchir, compter, comprendre, analyser, proposer… Alors que là, on étend et on taxe… c'est beaucoup plus rapide, beaucoup plus facile et beaucoup plus rentable.

Alors je ne peux pas m'empêcher de penser que cette politique, sous couvert d'amélioration du cadre de vie et d'augmentation du bien-être du plus grand nombre, n'est rien d'autre qu'une immense arnaque ayant pour principal objectif de faire rentrer facilement du fric dans les caisses de la Ville.

Et même si ce n'est pas le principal objectif, la Ville ne devrait pas avoir l'outrecuidance de dire que ce n'est pas une opération pièces jaunes, mais avoir au minimum la décence de reconnaître que, oui, ça va faire rentrer de l'argent, ce qui permettra à la Ville de développer le réseau des crèches publiques, d'enterrer les bennes de recyclages du verre et du papier, de créer un marché couvert, d'avoir une politique incitative permettant l'ouverture de boutiques indépendantes (comme à Bruxelles par exemple), afin de redynamiser le centre de la cité… que sais-je encore.

Pour finir et redevenir très égocentrique, j'attends maintenant avec impatience la nouvelle extension des zones payantes, en priant très très fort pour que mon quartier soit concerné.

Et oui, j'habite en ville. J'ai une voiture dont je me sers très très peu. D'ailleurs suis-je un tampon ? Un résident ? Un résident tampon ?

Et je vais me retrouver à la frontière d'une zone payante. Mais je n'aurai pas le droit à un tarif résident, parce que je ne réside pas dans une zone payante (vous suivez ?). Et maintenant je vais galérer pour pouvoir me garer.

Vivement que, moi aussi, je puisse participer à cette gigantesque "non opération pièces jaunes", afin de pouvoir jouir, au quotidien, du bien-être promis par la Ville à ses concitoyens, propriétaires d'une seule voiture et résidant dans une zone payante.

Le bien-être à 120 € par an, finalement, c'est pas cher, vous ne trouvez pas ???

dimanche 3 janvier 2010

Ries sur StrasTV.com




Voici une retranscription intégrale de l'interview de Roland Ries sur la nuit du 31 et les orientations qu'il souhaite pour l'avenir de Strasbourg, par l'excellent StrasTV.com.

Autant j'aime à parler de politique, autant je préfère m'abstenir quand il s'agit de commenter le discours d'un politicien. Aussi je vous ouvre les commentaires et vous lirai avec grand plaisir !


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