mardi 23 mars 2010

Marché couvert, le retour !!!

12 mars 2010, dans les DNA, sous le titre : "Un épineux dossier".

Mon petit doigt me dit (et les autres aussi d'ailleurs) qu'il ne se passera rien. C'est pas moi qui le dis, c'est le titre de l'article.























(cliquer pour agrandir l'image)

Pour mémoire, ce sujet a fait l'objet de l'un de mes premiers articles (Les marchés de Strasbourg ou la quête de la halle sacrée), comme quoi, je ne raconte pas toujours n'importe quoi.

Mais revenons à nos moutons.

Je prétends qu'il ne se passera rien parce que Monsieur Eric ELKOUBY, adjoint au Maire en charge des foires, des marchés et de l'occupation du domaine public, nous informe que, "cette année, nous engagerons avec différents acteurs un tour de France de l'existant. Ensuite, on se mettra autour d'une table pour voir ce qui serait bon pour la ville (…)"

Ce n'est pas une table qu'il va falloir, mais un champ de mars et puis faut commencer à s'activer pour le tour de France, on est bientôt en avril.

Je récapitule : Tour de France, puis tour de table. J'ai bien peur qu'on tourne en rond dans cette histoire et que l'affaire parte en vrille.

Traduction pour les non initiés : on part en virée avec des potes, on se réunit le soir au restau pour de bonnes bouffes. Et puis en fin de tour, à Tours par exemple, vite 3 gribouillis sur un coin de nappe et la boucle est bouclée.

En langage administrativo-politique, ça donne ça :

- Commande municipale : "Etude d'impact de la création d'un marché couvert sur le développement intra urbain en liaison avec le resserrement des liens intergénérationnels."

- Création d'une commission d'enquête municipale.

- Rédaction par un cabinet indépendant d'un rapport de situation et d'analyse des propositions issues du livre blanc de la commission d'enquête municipale.

- Validation des résultats par le comité de pilotage idoine et proposition de solutions alternatives au projet de marché couvert.

Résultat du processus : RIEN… SURTOUT ON NE FAIT RIEN !

Evidemment, cette histoire a un coût, frais de mission et de déplacement afférents, honoraires du cabinet indépendant. Mais bon, le projet étant d'importance, et comme on sait déjà qu'il ne se fera pas, c'est mieux de le faire valider par l'extérieur. Ça donne du poids à l'inertie.

Je pourrais arrêter cet article à ce stade, mais Le Strasbourgeois ne s'en contente pas. Il propose des solutions quand il le peut.

Dans l'article des DNA, je lis : "Il faudrait que le bâtiment accueille une centaine de commerçants : 3000 m² avec des possibilités de parking pour les camionnettes, le tout à proximité d'une ligne de tram… Autant dire que les carottes sont cuites."

Mais alors pourquoi un tour de France, pourquoi des réunions de la table ronde si, cuites sont déjà, les carottes ???

Calmons nous et essayons de réfléchir, ensemble (démocratie participative) à un lieu idéal dans notre ville.

Des idées ? Personne ?

Alors je me lance : LA PLACE KLEBER !!!!!

- 3000 m², ça peut se faire
- proximité d'une ligne de tram (y en a 5 je crois)
- possibilités de parking : ne serait-ce pas un parking sous-terrain que je vois, sous la place Kléber justement ?

Mais comme cette solution paraît trop facile, elle ne saurait justifier tout le tremblement du tour de France et du folklore qui va avec, donc on rejette d'emblée.

En fait, je pense que le problème est ailleurs.

C'est encore et toujours le super-géant-sapin-de-Noël-qui-est-tellement-grand-que-c'est-le-deuxième-plus-grand-du-monde-après-celui-de-Rockfeller-Center-de-New-York, qui fait sa loi à Strasbourg.


Si la Ville installe une halle au marché, pérenne, place Kléber, plus de place pour le super-géant-sapin-de-Noël-qui-est-tellement-grand-que-c'est-le-deuxième-plus-grand-du-monde-après-celui-de-Rockfeller-Center-de-New-York.

Titre de capitale de Noël remis en jeu et en grand danger, et ça on ne peut pas se le permettre !!!


Et si la Ville faisait un truc de fou : changer quelque chose par exemple.

Mais attention, je parle d'un truc de dingue, d'un truc complètement fou, absolument inimaginable :

Troquer le super-géant-sapin-de-Noël-qui-est-tellement-grand-que-c'est-le-deuxième-plus-grand-du-monde-après-celui-de-Rockfeller-Center-de-New-York, contre deux-moyens-sapins-de-Noël-qui-seraient-tellement-moyens-qu'ils-n'auraient-aucune-chance-d'être-les-deuxièmes-plus-grands-du-monde-après-celui-de-Rockfeller-Center-de-New-York-mais-après-tout-qu'est-ce-qu'on-en-a-à-foutre ?

L'un place du Château.

L'autre place Gutenberg.

En vendant ça bien, deux fois plus de chances de prendre les touristes pour des gogos.

Ça n'a pas parfois du beau, le changement, non ?

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